Dans le monde du football, il y a des soirs où les favoris vacillent, où les outsiders brillent, et où les scénarios les plus inattendus se produisent. Hier soir était l'un de ces soirs.
Les Grecs font tomber les Villans sur leurs terres
Dans l'antre d'Aston Villa, l'Olympiakos a créé la sensation. Les Grecs, loin d'être impressionnés par l'enjeu, ont pris le jeu à leur compte dès les premières minutes. Portés par un Ayoub El Kaabi des grands soirs, auteur d'un triplé, ils ont fait preuve d'une efficacité redoutable devant le but. Les Villans, eux, ont semblé dépassés, incapables de répondre à la fougue de leurs adversaires. Si Ollie Watkins et Moussa Diaby ont bien tenté de redonner espoir aux leurs, leurs efforts sont restés vains face à la détermination des visiteurs.
La Fiorentina arrache la victoire dans les derniers instants
De l'autre côté de l'Europe, la Fiorentina et le Club Bruges nous ont offert un match haletant. Les Italiens, déterminés à ne pas revivre la désillusion de l'an dernier, ont pris les devants grâce à un but précoce de Riccardo Sottil. Mais les Belges, loin de se laisser abattre, sont parvenus à recoller au score, puis à égaliser en infériorité numérique. C'était sans compter sur la ténacité de la Viola, qui a fini par arracher la victoire dans les derniers instants grâce à un but de M'Bala Nzola.
Un retour plein de promesses
Alors que les Villans devront renverser un désavantage conséquent au Pirée, la Fiorentina semble avoir pris une belle option pour la qualification en finale. Mais dans le football, rien n'est jamais joué d'avance. Le retour s'annonce palpitant, et nous promet, espérons-le, autant de rebondissements que l'aller.
En somme, ces demi-finales aller nous ont rappelé que le football est un sport plein de surprises, où rien n'est jamais acquis. Et c'est bien là tout ce qui fait son charme.
