Dans le grand manège des entraîneurs de Naples, la valse des changements se poursuit avec une régularité déconcertante. Cette saison, les Partenopei ont déjà épuisé trois stratèges du ballon rond, et ils sont déjà en quête du prochain élu. Le Corriere dello Sport nous dévoile les coulisses de cette recherche effrénée, où deux noms se détachent : Antonio Conte et Francesco Farioli.
Un poste d'entraîneur aussi stable qu'un château de cartes
À Naples, le poste d'entraîneur ressemble à s'y méprendre à un siège éjectable. Rudi Garcia, arrivé l'été dernier pour succéder à Luciano Spalletti, a rapidement fait les frais de l'impatience d'Aurelio de Laurentiis, le président du club. Walter Mazzarri, appelé en renfort pour éteindre l'incendie, n'a pas réussi à redresser la barre. C'est finalement Francesco Calzona qui a été choisi pour terminer cet exercice 2023-24, mais les paris sont déjà ouverts pour son successeur.
Antonio Conte, l'expérimenté libre de tout contrat
Selon les révélations du Corriere dello Sport, la direction de Naples a jeté son dévolu sur Antonio Conte. Cet entraîneur chevronné, qui connaît la Serie A comme sa poche, présente l'avantage d'être libre de tout contrat. Ex-coach de Tottenham, il coche toutes les cases pour prendre les rênes du club napolitain. Mais gare à l'usure, car à Naples, la durée de vie d'un entraîneur semble aussi prévisible que la météo.
Francesco Farioli, le petit poucet de Nice dans la course
Le Napoli a également un œil sur Francesco Farioli, actuellement en poste à Nice. Le technicien italien, moins connu que Conte, pourrait créer la surprise et décrocher le job. Une chose est sûre, à Naples, le poste d'entraîneur est un véritable tremplin... ou un précipice, selon les cas.
Naples, un club où l'avenir se conjugue toujours au conditionnel
Ainsi va la vie à Naples, où l'on change d'entraîneur comme de chemise. Alors que la saison n'est même pas terminée, le club est déjà tourné vers l'avenir, espérant trouver en Conte ou Farioli la perle rare qui saura enfin stabiliser le navire. Mais après tout, ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ?