Le Getafe FC, champion du fair-play... malgré lui
Samedi dernier, en Liga, le Séville FC s'est imposé face au Getafe FC. Mais la victoire n'a pas été la seule nouvelle marquante de cette rencontre. En effet, la Fédération espagnole de football (RFEF) a annoncé ce mercredi une sanction peu commune à l'encontre du club de Getafe : un huis clos partiel pour trois matches. Une décision qui, nous l'espérons, fera réfléchir les supporters les plus virulents.
Quand les gradins deviennent un champ de bataille verbal
Lors de la défaite face au Séville FC (0-1), des incidents regrettables se sont produits en seconde période. L'entraîneur andalou Quique Sanchez Flores et son joueur Marcos Acuna ont été la cible d'insultes racistes et xénophobes, poussant l'arbitre à interrompre la rencontre. Les supporters en question, dotés d'un vocabulaire digne d'un dictionnaire des insultes, ont qualifié le défenseur argentin de « singe » et le technicien espagnol de « gitan ».
Une sanction ferme et exemplaire
Face à de tels agissements, la RFEF n'a pas hésité à prendre des mesures fermes et exemplaires. Ainsi, la tribune centrale du Coliseum Alfonso Pérez sera totalement fermée pour trois rencontres, avec l'obligation d'afficher un message prônant le fair-play. De plus, Getafe devra s'acquitter d'une amende de 27 000 euros. Une addition salée pour le club, qui devra désormais composer avec un stade en partie vide.
Le football, un sport de gentlemen ?
Cette sanction nous rappelle que le football, comme tout sport, doit rester un espace de fair-play et de respect. Les insultes racistes et xénophobes n'ont pas leur place dans les stades, ni ailleurs. Espérons que cette décision de la RFEF incitera les supporters à revoir leur comportement et à encourager leur équipe avec passion, mais sans haine. Car après tout, le football est avant tout un jeu, et un jeu se doit d'être joué dans un esprit sportif et convivial.