Retour à Saint-Étienne : Lorsque le tramway ne suffit pas
Après une carrière remarquable dans le football français, l'ASSE lutte pour retrouver sa place en Ligue 1. Mais revenons à une époque pas si lointaine, où les Verts pouvaient compter sur un certain Benoît Assou-Ekotto. Dans une récente interview, l'ancien joueur de Lens, Tottenham et QPR a partagé ses expériences à Saint-Étienne sous les ordres de Christophe Galtier, avec une franchise surprenante et un humour sec.
Un retour dans l'Hexagone à contrecœur
Lorsqu'on lui a proposé de jouer pour Saint-Étienne, Assou-Ekotto n'était pas exactement enthousiaste. « J'avais connu Saint-Étienne en venant jouer avec Lens à l’hôtel du golf, je crois. J’y étais allé quand j’avais 20 ans, et je m’étais dit : "pu… c’est pas ouf ici quand même". » Cependant, son agent a persisté, vantant les mérites du nouveau tramway de la ville. « Il m’a dit : "non mais Saint-Étienne ça a changé, ils ont un tramway maintenant et tout ça". J’ai répondu : "oui, mais non quand même je ne veux pas". »
Une expérience difficile sur et en dehors des terrains
Assou-Ekotto a avoué avoir eu du mal avec la vie quotidienne à Saint-Étienne et les réprimandes des supporters. Sur le terrain, il a également rencontré des difficultés. « Je joue le premier match de championnat contre Bordeaux, pu… que c’était dur. Et puis tu as un réflexe d’attaquer, mais là, tu es dans la gestion de fou. »
La fin d'une aventure et le règlement de comptes avec Galtier
Assou-Ekotto devait prolonger son contrat, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Il a raconté une série d'appels et de messages non retournés, et une réunion avec le président Romeyer où Galtier était notablement absent. « Donc on est parti à leur réunion, et le fils adoptif de Galtier, avait un arrière gauche, que je ne connaissais pas, Cheikh Mbengue, qui était à Rennes. »
Assou-Ekotto a conclu son récit en qualifiant Galtier de « reine des sal… » et en l'accusant de l'avoir abandonné. « Galette, ce n’est pas comme si j’avais 19 ans, et que tu me sortais du centre de formation pour jouer à l’ASSE. »
Conclusion
L'histoire d'Assou-Ekotto à Saint-Étienne est un rappel que le football, comme la vie, est plein de surprises. Parfois, un tramway ne suffit pas à changer une ville, et parfois, un entraîneur qui semble solide peut se révéler être une « galette ». Mais quoi qu'il en soit, Assou-Ekotto ne semble pas prêt d'oublier son passage dans la Loire.