Un Français dans la jungle de la Concacaf : Gignac, le roi de la savane
Dans les vastes étendues de l'Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes, un Frenchy continue de rugir et de marquer les esprits. Qui aurait cru qu'après avoir quitté les rives de la Méditerranée, André-Pierre Gignac deviendrait le tigre le plus redouté de la Concacaf ?
Les Tigres UANL, l'asile doré d'un Marseillais
Loin des tumultes de la Ligue 1 et des bouillants supporters marseillais, Gignac a trouvé un nouveau foyer au Mexique, chez les Tigres UANL. Il faut dire que depuis son arrivée en 2015, l'ancien Toulousain est en proie à une véritable frénésie offensive, enchaînant les buts comme d'autres enchaînent les tacos.
Un match nul chez le Columbus Crew, ou quand Gignac se mue en diable de Tasmanie
Mardi dernier, les Tigres se rendaient dans l'Ohio pour affronter les champions de MLS, le Columbus Crew, en quarts de finale aller de la Ligue des champions de la Concacaf. Et comme à son habitude, notre Frenchy a sorti les griffes. Dès la 18e minute, Gignac, d'une tête aussi subtile qu'un coup de patte de tigre, ouvre le score et met ses adversaires en cage. Malheureusement pour lui et ses coéquipiers, Diego Rossi égalisera avant la mi-temps, laissant ainsi un goût amer à la soirée de notre Marseillais.
Rendez-vous le 9 avril : Gignac et ses compères prêts à dévorer leur proie
Vainqueurs de la compétition en 2020, Gignac et les Tigres UANL n'ont qu'une idée en tête : conserver leur trophée et continuer à régner sur la Concacaf. Pour cela, ils devront remporter le match retour prévu le 9 avril prochain. Et gare à ceux qui se mettront en travers de leur chemin, car on le sait, un tigre affamé ne recule devant rien.
Le crépuscule d'un tigre ou l'aube d'une légende ?
À 38 ans, André-Pierre Gignac continue de déjouer les pronostics et de faire trembler les défenses adverses. Alors que certains le pensaient en pré-retraite, notre Frenchy prouve qu'il a encore des crocs et que sa soif de buts est loin d'être étanchée. Alors, simple sursis ou véritable renaissance ? L'avenir nous le dira, mais une chose est sûre : dans la jungle de la Concacaf, Gignac est bel et bien le roi.