rmoreno — Le FC Barcelone déclare la guerre aux TikTokers en quête de viralité
Il fut un temps où les supporters se rassemblaient aux portes de sortie des parkings après les entraînements et les matchs, dans l'espoir d'un autographe ou d'un selfie avec leurs idoles. Mais aujourd'hui, l'essor des réseaux sociaux a transformé cette scène touchante en un véritable casse-tête pour le FC Barcelone.
Des supporters prêts à tout pour devenir viraux
Ce week-end, Íñigo Martínez a été filmé en train de descendre de sa voiture pour réprimander un jeune qui l'avait insulté, téléphone en main. Une scène qui pourrait sembler anecdotique, mais qui révèle un problème bien réel. En effet, la sécurité du FC Barcelone a constaté que de jeunes adolescents n'hésitaient plus à provoquer et à s'en prendre aux joueurs, dans le seul but de devenir viraux sur TikTok.
Les joueurs face à la provocation
João Cancelo a lui aussi exprimé son agacement face à cette situation. Ronald Araujo avait écrasé le pied d'une fan avec sa voiture, tandis qu'Abde Ez avait failli en renverser un. On se souvient également des images d'un supporter montant sur le capot de la voiture de Samuel Umtiti. Outre le risque de véhiculer une image négative des joueurs en cas de réaction violente, il y a aussi un danger pour la santé des supporters.
Le Barça appelle la police à l'aide
Le club catalan, impuissant face à ces agissements qui se produisent en dehors de ses installations, presse la police d'intervenir. Malheureusement, les efforts restent pour l'instant vains. Il s'agit toujours du même groupe de jeunes qui cherche à provoquer des incidents et à filmer, dans le but d'accumuler des vues sur le réseau social.
Des joueurs briefés face à la menace
La presse catalane rapporte que les joueurs du Barça ont déjà été informés à plusieurs reprises de la situation. C'est pourquoi leurs réactions aux provocations restent rares pour le moment. Cependant, les dirigeants barcelonais prennent ce problème plus au sérieux qu'il n'y paraît.
Et si la viralité avait un prix ?
Alors que certains sont prêts à tout pour goûter à la gloire éphémère des réseaux sociaux, le FC Barcelone se retrouve en première ligne face à cette nouvelle forme de harcèlement. Une situation qui pose la question des limites de la quête de viralité et de la responsabilité des réseaux sociaux dans la promotion de tels comportements.
