Le football féminin en pleine mutation : Aulas veille au grain
Le football féminin français se prépare à vivre une révolution. La Fédération française de football (FFF) a décidé d'investir entre 50 et 70 millions d'euros sur cinq ans pour développer la pratique et améliorer les conditions d'entraînement des joueuses. Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais et de la Ligue de football professionnel (LFP), s'est engagé à veiller à ce que cet argent soit bien redistribué aux sections féminines.
Des joueuses encore sous le SMIC
Malgré les efforts de la FFF, certaines joueuses de D1 Arkema, le championnat de France de football féminin, touchent encore moins de 1 000 € par mois. La future convention collective, actuellement en cours de négociation entre les syndicats patronaux et de joueuses, devrait mettre fin à cet état de fait. "Il y aura un salaire minimum au-dessus du SMIC", a promis Jean-Michel Aulas.
Une trêve de quatre mois qui pose problème
La saison 2024-2025 de D1 Arkema ne débutera que le 21 septembre, soit quatre mois et demi après la fin de la saison précédente. Cette longue trêve, due au calendrier international, pose problème aux clubs. "Il n'y a pas de logique du tout, c'est complètement aberrant !", s'est insurgé Sylvain Carric, le directeur sportif de Dijon.
Et maintenant, à vous de jouer
Le football féminin français se trouve à un tournant de son histoire. Les investissements de la FFF et la professionnalisation croissante des joueuses devraient permettre à la France de rivaliser avec les meilleures nations européennes et mondiales. Mais il reste encore du chemin à parcourir, notamment en matière de salaires et de calendrier. À vous, chers lecteurs, de suivre avec attention cette passionnante mutation.
