alavoisier — Dans le monde du ballon rond, où les rebondissements sont monnaie courante, la Ligue 2 ne fait pas exception. Ce vendredi soir, le multiplex de la 36e journée a offert son lot de surprises et de confirmations, le tout saupoudré d'une bonne dose de suspense.
Angers, le nouveau dauphin
Angers, tel un félin patient et calculateur, a repris la deuxième place de la Ligue 2 en dominant Pau (2-1). Une victoire qui met la pression sur Saint-Étienne, qui affrontera Guingamp samedi. Le SCO, revenu à trois points de l'AJA, a les crocs et compte bien les planter dans la course à la montée.
Pau, l'espoir envolé
De l'autre côté du terrain, Pau a quasiment abandonné l'espoir d'arracher une place de barragiste. Une défaite amère qui laisse un goût de "et si..." dans la bouche des supporters. Mais ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ?
Caen, l'outsider tenace
Caen, le sixième larron, est revenu à un point du Paris FC, qui jouera à Auxerre samedi. Le SMC peut encore espérer d'arracher les barrages, une lueur d'espoir qui brille dans les yeux des Normands. Rodez, de son côté, s'est incliné à domicile devant Annecy (1-3), une défaite qui fait tache.
Concarneau et QRM, la chute
Dans la course au maintien, Concarneau et QRM ont officiellement été relégués en National, où ils rejoignent donc Valenciennes, déjà condamné depuis longtemps. Une descente aux enfers qui laissera des traces dans les mémoires.
Dunkerque, le survivant
Grâce à sa victoire contre QRM (1-2), Dunkerque est quasiment assuré d'avoir sa place en Ligue 2 l'an prochain. Une bouffée d'oxygène pour les Nordistes, qui devront toutefois attendre une décision définitive de l'ESTAC (17e), qui a vu sa rencontre contre Valenciennes être définitivement arrêtée à la 89e minute (1-1).
En somme, cette 36e journée de Ligue 2 a été un véritable ascenseur émotionnel. Entre les espoirs déçus, les rêves brisés et les victoires arrachées, le football nous a une fois de plus prouvé qu'il était loin d'être une science exacte. Et c'est peut-être là tout son charme.
