Un amour non partagé : le récit déchirant de Sanjin Prcic à Strasbourg
Dans le monde du football, les contes de fées ne sont pas toujours au rendez-vous. Sanjin Prcic, milieu de terrain international bosnien, en a fait l'amère expérience au RC Strasbourg-Alsace. Un mois après son départ, il se confie aux DNA et nous raconte son histoire, une histoire qui ressemble étrangement à un amour non partagé.
Des promesses en l'air et un départ forcé
Tout avait pourtant bien commencé pour Sanjin Prcic. Lors de la préparation, son entraîneur Patrick Vieira lui avait assuré qu'il comptait sur lui et que ses qualités convenaient parfaitement à son système de jeu. Il était même destiné à devenir un cadre de l'équipe. « J'ai joué les matches amicaux, j'ai été titulaire lors de la victoire (2-1) contre Lyon. Ça se passait bien », se souvient-il.
Mais la réalité fut tout autre. Après sa titularisation lors de la première journée de Ligue 1, Prcic ne foulera plus la pelouse que quelques minutes lors des 2e et 4e journées contre Toulouse et Nice. Puis, deux jours avant la fin du mercato, le responsable du recrutement, Loïc Désiré, lui demande de trouver un autre club. « Jamais je n'aurais imaginé qu'on essaierait de me faire quitter le club. Moi, je ne voulais pas partir », confesse-t-il.
Une passion dérobée et un contrat résilié
Sanjin Prcic se retrouve alors dans une situation délicate : écarté de l'équipe, il s'entraîne de manière individualisée, mais ne joue plus. Une situation qu'il vit difficilement : « Quand on vous prive de votre passion, vous ne le vivez pas bien. »
Invité à partir pendant le mercato de janvier, il ne trouve pas d'opportunité satisfaisante et décide de résilier son contrat deux mois plus tard. « Ça ne servait plus à rien de continuer », explique-t-il avec résignation.
Le football, un jeu de séduction impitoyable
L'histoire de Sanjin Prcic à Strasbourg est un rappel brutal de la réalité du football. Les promesses d'amour éternel peuvent parfois se transformer en déception amère. Dans ce jeu de séduction impitoyable, les joueurs ne sont que des pions que l'on déplace au gré des envies et des stratégies. Mais qu'on se le dise, le football, comme l'amour, ne saurait exister sans passion. Et c'est bien cette passion qui a manqué à Sanjin Prcic à Strasbourg.
