Dans le monde du football, il y a des matchs qui font vibrer les foules et des qualifications qui suscitent l'enthousiasme général. Mais parfois, il y a des événements qui se déroulent dans l'ombre, loin des projecteurs, et qui pourtant, ont une importance capitale. C'est le cas de la rencontre entre la Guinée et l'Indonésie, qui s'est jouée ce jeudi au centre national de Clairefontaine, dans les Yvelines. Un match de barrage qui avait pour enjeu le dernier billet du groupe A des Jeux Olympiques de Paris, celui de la France.
Le syndrome du dernier arrivé
Car oui, mesdames et messieurs, la France, pays hôte de la compétition, a eu le privilège de choisir son groupe. Et apparemment, les Bleuets ont décidé de se la jouer « syndrome du dernier arrivé ». Vous savez, ce phénomène étrange qui fait que la personne qui arrive en dernier à une soirée est systématiquement la plus intéressante, la plus drôle, la plus charismatique. Eh bien, les jeunes pousses de l'équipe de France ont décidé d'appliquer ce principe aux JO. Résultat : la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et... la Guinée.
La Guinée, un choix audacieux
Alors, certes, la Guinée n'est pas exactement ce qu'on appelle une grande nation du football. Mais il faut reconnaître que les joueurs de Kaba Diawara ont fait preuve d'une audace et d'une détermination sans faille pour décrocher leur précieux sésame. Pour l'occasion, la Guinée avait même décidé de convoquer cinq joueurs de la sélection A en dehors des dates de la FIFA. Avec l'accord des joueurs et des clubs, bien sûr. Résultat : une équipe solide et expérimentée, avec des joueurs comme Ilaix Moriba, l'ancien du FC Barcelone, ou encore Aguibou Camara et Saïdou Sow.
Un match à sens unique
Et face à l'Indonésie, la Guinée n'a pas tremblé. Les joueurs de Kaba Diawara ont dominé la rencontre de bout en bout, s'imposant finalement sur le score de 1-0. Un but signé Ilaix Moriba, qui a su profiter d'une erreur de la défense adverse pour tromper le gardien. Une victoire méritée, donc, pour la Guinée, qui affrontera la France, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis lors de la phase de groupes.
En conclusion, mesdames et messieurs, que retenir de cette rencontre entre la Guinée et l'Indonésie ? Que les Bleuets ont décidé de se la jouer « syndrome du dernier arrivé » pour les JO ? Que la Guinée est une nation de football en pleine ascension ? Ou tout simplement que le football, quel que soit le niveau, reste un sport passionnant et imprévisible ? À vous de choisir. Mais une chose est sûre : les Jeux Olympiques de Paris s'annoncent palpitants.
