Un Enzo Maresca aux allures de renard déserteur
Dans le monde impitoyable du football, il n'est pas rare de voir des entraîneurs changer de crèmerie aussi rapidement qu'un renard change de terrier. Cette fois-ci, c'est Enzo Maresca, l'ancien stratège de Leicester, qui a décidé de troquer ses pénates chez les Foxes pour le prestigieux banc de Chelsea. Un départ qui laisse un goût amer dans la gueule des dirigeants de Leicester, et qui n'est pas sans rappeler les départs précipités de certains de leurs illustres prédécesseurs.
Un chèque en or massif pour un départ précipité
C'est désormais officiel, Enzo Maresca s'est engagé avec Chelsea pour les cinq prochaines années, contre un chèque de 12 millions d'euros. Une somme rondelette qui a sans doute contribué à faire tourner la tête de l'entraîneur italien, et à lui faire oublier les bases prometteuses établies au cours de sa seule saison à la tête des Foxes. Le club promu en Premier League a pris acte de cette décision, et les conditions de son départ ont été respectées, comme l'a indiqué l'écurie anglaise sur X. Mais derrière cette façade de respect mutuel, se cache une déception profonde chez les dirigeants de Leicester.
Une vision trahie
"Compte tenu des bases prometteuses établies au cours de sa seule saison à la tête du club, le club est déçu qu’Enzo ait décidé à ce stade qu’il ne voulait plus faire partie de notre vision", a communiqué le club. Une déclaration qui en dit long sur les regrets des Foxes, qui voyaient en Enzo Maresca l'homme providentiel pour les mener vers les sommets de la Premier League. Mais l'appel du pied de Chelsea a été plus fort, et Enzo Maresca a préféré suivre la voie tracée par d'autres entraîneurs avant lui, celle de la trahison et du reniement.
Un renard déserteur de plus
Enzo Maresca n'est pas le premier entraîneur à quitter Leicester de manière précipitée, et il ne sera certainement pas le dernier. Mais cette fois-ci, la pilule a du mal à passer chez les dirigeants des Foxes, qui voient leur projet sportif compromis par ce départ inattendu. Reste à savoir si Chelsea a fait le bon choix en misant sur un entraîneur qui a déjà montré qu'il était prêt à tout abandonner pour une poignée de billets verts. L'avenir nous le dira.
Le football, un monde de requins
En conclusion, le départ d'Enzo Maresca de Leicester pour Chelsea est un nouvel exemple de l'impitoyabilité du monde du football. Les entraîneurs sont prêts à tout abandonner pour une offre plus alléchante, et les clubs sont prêts à payer le prix fort pour s'attacher les services de l'élite. Dans ce monde de requins, les valeurs de fidélité et de loyauté semblent bien loin. Mais après tout, comme le dit le proverbe, "l'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue".