Un dimanche sans football : une journée pas comme les autres
Ce dimanche, les stades de football professionnel en France seront étrangement silencieux. Aucun match de Ligue 1 ou de Ligue 2 ne sera joué. Une anomalie dans le calendrier sportif, mais pour une cause bien précise : rendre hommage aux victimes du drame de Furiani, survenu le 5 mai 1992.
Le drame de Furiani : une tragédie gravée dans la mémoire collective
Le 5 mai 1992, une tribune temporaire du stade de Furiani s'effondre avant le coup d'envoi de la demi-finale de la Coupe de France entre Bastia et Marseille, faisant 18 morts et plus de 2 300 blessés. Un drame qui a marqué l'histoire du football français et qui a conduit à une modification du code du sport. Désormais, aucune rencontre ou manifestation sportive de Ligue 1, de Ligue 2, de Coupe de France et du Trophée des Champions ne peut être jouée le 5 mai.
Un calendrier chamboulé pour le respect du devoir de mémoire
Cette décision, qui s'applique uniquement aux compétitions nationales, a donc conduit à un bouleversement du calendrier de la 32e journée de Ligue 1. En conséquence, deux matches de Ligue 1 sont prévus ce vendredi soir, cinq seront joués samedi, et un lundi soir. Les oppositions entre le Stade de Reims et l'OM, et entre l'OGC Nice et le PSG, se joueront quant à elles le mercredi 15 mai à 21 heures.
Le football amateur aussi se souvient
Pour le football amateur, le texte indique l'organisation d'une minute de silence et le port d'un brassard noir les 5 mai. Une façon pour tous les amoureux du ballon rond de se souvenir et de rendre hommage aux victimes de cette tragédie.
Un dimanche sans football : une journée de recueillement
Alors que les week-ends sont habituellement rythmés par les matches de football, ce dimanche 5 mai sera une journée de recueillement. Un moment de pause dans le calendrier sportif pour se souvenir et honorer la mémoire des victimes du drame de Furiani. Une journée sans football, mais une journée qui a du sens.
