Un Real Madrid vulnérable, vraiment ?
Quand le Real Madrid manque de certitudes, il ne fait pas semblant. Mais quand il s'agit de reprendre la couronne de champion d'Espagne, il sait se montrer à la hauteur. Après une saison mouvementée, marquée par des blessures et des départs clés, le Real a décroché son 36e titre national, laissant le Barça et les autres rivaux loin derrière.
Des planètes mal alignées, vraiment ?
Il est vrai que les astres ne semblaient pas alignés pour le Real Madrid en début de saison. Après avoir perdu son trophée de champion d'Espagne et de champion d'Europe, et avoir dit au revoir à Karim Benzema, parti en Arabie saoudite, le club madrilène avait de quoi s'inquiéter. Sans compter les graves blessures de Thibaut Courtois et d'Eder Militão, deux piliers de la défense. Mais c'était sans compter sur la capacité du Real à se relever de tout.
Un Real incontestable
Le Real Madrid semblait vulnérable ? C'était pour mieux devenir un champion incontestable. Avec 27 victoires en 34 matches de championnat, une seule défaite, la meilleure attaque et la meilleure défense de la péninsule, le Real a dominé la saison de bout en bout. Et quand on est couronné à quatre journées de la fin, on ne peut que parler de domination totale.
Un Real résilient
Le tour de force du Real Madrid cette saison, c'est d'avoir transformé un contexte défavorable en source de résilience. La défense en est le meilleur exemple. Privé de Courtois, Militão et Alaba, Ancelotti a dû faire confiance à un gardien méconnu, Andriy Lunin, pour pallier l'absence d'une référence mondiale. Résultat ? Personne n'a vu la différence. Au Real, les hommes ont cette faculté à se hisser au niveau d'excellence exigé par le club.
Dépassement de fonction et talent
Mais la résilience du Real ne se limite pas à Lunin. Aurélien Tchouaméni et Eduardo Camavinga, contraints de dépasser leur fonction, en sont aussi les parfaits exemples. Les deux Français, flexibles et talentueux, ont été cruciaux pour le Real cette saison.
Le symbole Bellingham
Si un joueur incarne parfaitement ce Real, c'est bien Jude Bellingham. Le milieu anglais, capable de se hisser au niveau exigé dès sa première saison, de faire preuve de flexibilité et de faire parler son talent dans les moments importants, est le symbole de ce Real résilient et dominateur.
Un Real indémodable
Bien sûr, les difficultés du Barça ont servi la cause du Real. Mais cette couronne, le Real ne pouvait pas la laisser échapper. Il fallait beaucoup de choses pour que la Maison Blanche brille à nouveau de tout son éclat. Et ses hommes ont mis tous les ingrédients nécessaires pour servir cette recette indémodable. Le Real trouve toujours le moyen de sortir grandi des situations les plus délicates. Et ce n'est peut-être pas fini, avec la Ligue des champions en ligne de mire.
Le Real, un champion incontestable
En conclusion, le Real Madrid a prouvé une fois de plus qu'il savait se grandir dans la difficulté. Malgré les blessures, les départs et les pronostics défavorables, le club madrilène a su trouver les ressources pour dominer la Liga et décrocher un 36e titre de champion d'Espagne. Un sacre qui en dit long sur la résilience et la force de caractère de ce Real indémodable.
