Un casse-tête royal à Madrid
À Madrid, on pensait avoir tout vu. Mais cette fois, Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Real, se retrouve face à un dilemme digne des plus grands casse-têtes chinois. Qui gardera les cages du Real Madrid en vue d’une éventuelle finale de Ligue des Champions ? Un choix cornélien entre deux gardiens de talent, Andriy Lunin et Thibaut Courtois.
Deux gardiens, un seul but
D'un côté, Andriy Lunin, l'Ukrainien presque irréprochable depuis sa prise de fonction officielle à la place de Kepa en janvier. De l'autre, Thibaut Courtois, l'un des meilleurs gardiens d’Europe sur ces 10 dernières années, et de retour d'une grave blessure au genou ces dernières semaines. Une décision qui s'annonce aussi délicate que de choisir entre un churro et un chocolat chaud.
Un entraîneur entre le marteau et l'enclume
Ancelotti a déjà tranché pour le match contre Cadix ce week-end : Courtois sera le gardien. Et Lunin sera dans les buts contre le Bayern mercredi en demi-finale retour de C1. Mais qu'en sera-t-il pour la suite, notamment en Ligue des Champions, s'il y en avait une ? Ancelotti devra tirer sur la corde sensible pour convaincre son "sacrifié" s'il y avait une finale. Une situation qui rappelle celle d'Antoine Kombouaré avec Rémy Descamps et Alban Lafont lors des finales de Coupe de France 2022 et 2023.
Joselu, l'avenir en pointillés
Mais ce n'est pas le seul casse-tête d'Ancelotti. L'avenir de Joselu, quatrième meilleur buteur de l’équipe avec 11 buts, est également en suspens. Le Real Madrid souhaite acheter définitivement Joselu, mais les Madrilènes veulent attendre la fin de la saison pour éviter de payer l’option d’achat à 1,5 million d’euros. Une situation qui ne manque pas de piquant, surtout avec les futures arrivées dans le domaine offensif (Mbappé, Endrick) et l'intérêt de Manchester United pour Joselu.
Un avenir à écrire
Alors que la saison approche de son dénouement, Carlo Ancelotti se retrouve face à des choix décisifs. Entre gardiens de talent et attaquants en quête de stabilité, le technicien italien devra faire preuve de tact et de stratégie. Une chose est sûre, la fin de saison s'annonce palpitante à Madrid. Et comme le dit le proverbe, "Qui ne risque rien, n'a rien". Alors, bon courage à Carlo Ancelotti.
