Les Bleus et les Diables Rouges en quête de voix
Düsseldorf, jadis théâtre d'une furia entre les supporters de l'Autriche et de la France, s'est transformée en une ville fantôme ce dimanche. Les rues autrefois animées par des hordes de fans sont désormais désertes, à l'exception de quelques Allemands venus encourager l'Espagne dans sa bataille contre la Géorgie. Même les maillots des Bleus et des Diables Rouges se font rares, y compris dans les bars en plein air longeant le Rhin.
Une phase à élimination directe qui réduit les troupes
L'entrée dans la phase à élimination directe de l'Euro a poussé les fans à revoir leur stratégie et l'UEFA à réduire les contingents de billets. Le quota français est passé de 12 000 à 8 000 tickets, vendus en cinq heures. Ces précieux sésames, réservés aux membres des associations les plus rapides, ont été cédés à partir de 50 euros, contre 30 euros lors des matches de groupe. Sur le marché noir, les prix s'envolent, atteignant parfois plus de 200 euros.
Les Belges, moins nombreux mais plus bruyants
Les supporters belges, quant à eux, sont attendus à seulement 6 000 pour la rencontre. Cependant, ils ont su prouver lors des derniers matches qu'ils étaient capables d'animer un virage entier, avec une cohorte annoncée supérieure à 10 500 et 12 000, et ce, malgré un climat conflictuel avec leur équipe après leur nul contre l'Ukraine (0-0).
Une marche d'une heure vers le stade
La Fédération Française de Football a investi les mêmes installations que pour l'avant-match face à l'Autriche. Un nouveau cortège est prévu à partir de 15 heures, depuis la station de métro NordPark/Aquazoo, pour une marche d'une heure environ en direction du stade.
Un stade aux couleurs incertaines
La présence sur le marché noir des billets pourrait bien influencer la couleur du stade ce lundi. Les fans des Bleus, bien que mieux rassemblés et organisés que lors des compétitions précédentes, ont toujours semblé en infériorité numérique. Les Belges, quant à eux, ont démontré qu'ils étaient capables de faire du bruit, même en petit nombre.
Alors, qui de la Marseillaise ou de la Brabançonne résonnera le plus fort dans les travées du stade ? Réponse ce lundi à 18 heures.