L'OM face à l'Atalanta : Un David contre Goliath
Dans la quête désespérée de l'Olympique de Marseille pour la Ligue des Champions, la Ligue Europa est apparue comme un dernier recours inattendu. Demain, au Vélodrome, les Phocéens tenteront de gravir la montagne Atalanta, un adversaire de taille qui vient de sortir Liverpool avec brio lors du tour précédent.
L'Atalanta, un favori logique
Après avoir surclassé Liverpool avec une victoire écrasante de 3-0 à Anfield, suivie d'une défaite honorable de 1-0 à Bergame, l'Atalanta s'est imposée comme le favori logique de cette rencontre. Cette équipe italienne, qui peut également se battre pour remporter la Coupe d'Italie cette saison, a de quoi faire trembler l'OM.
Gasset, un admirateur de Gasperini
Lors de la conférence de presse d'avant-match, Jean-Louis Gasset n'a cessé de louer les mérites de son homologue Gian Piero Gasperini, dont il admire le travail. "Ce n'est pas le nom le plus ronflant qu'on ait joué, mais c'est la meilleure équipe", a-t-il insisté. Un discours qui ne manque pas de piquant, surtout lorsque l'on sait que l'OM s'avoue outsider face à cette équipe redoutable.
L'OM, une équipe relancée mais craintive
Relancé à plusieurs reprises sur l'Atalanta, Jean-Louis Gasset n'a pas caché ses craintes face à un adversaire de ce calibre. "Quand on voyait Liverpool au tirage au sort et que finalement le résultat du match aller est une victoire 3-0 de l’Atalanta à Anfield… Là, toute l’Europe a dit 'oula'. L’Atalanta a sorti le match parfait. C’était extraordinaire. Le résultat était mérité", a-t-il déclaré.
Clauss, un appel à l'unité
De son côté, Jonathan Clauss a appelé à l'unité pour ce match qu'il sait ô combien compliqué : "On connaît les caractéristiques fortes de cette équipe. Il faudra un supplément d’âme au niveau de l’engagement. Il va aussi falloir passer par une grosse prestation techniquement. Il faut de la personnalité pour se qualifier au courage."
Conclusion
Alors que l'OM se prépare à affronter l'Atalanta, une question se pose : Les Phocéens parviendront-ils à surmonter cette montagne italienne ? La réponse demain, sur le terrain. En attendant, on ne peut s'empêcher de sourire face à ce David contre Goliath footballistique.
