Le Calcio en crise : le gouvernement italien s'en mêle
Le football italien traverse une période difficile, marquée par une crise économique, des stades vétustes, une faible utilisation des jeunes joueurs et une équipe nationale en reconstruction. Mais ce n'est pas tout, le gouvernement de Giorgia Meloni s'est invité dans les débats et ne compte pas se retirer de sitôt.
Un ministre des Sports offensif
Andrea Abodi, le ministre des Sports italien et membre du parti d'extrême droite Fratelli d'Italia, n'a pas hésité à attaquer le président de la Fédération italienne de football (FIGC), Gabriele Gravina, accusé de blanchiment d'argent. "Le cas Gravina ? Cela m'inquiète beaucoup. Nous avons besoin de prudence et de garanties. C'est un moment dans lequel l'actualité nous place devant une série de facteurs critiques", a-t-il déclaré.
Une réforme à 18 clubs et un bras de fer autour de l'arbitrage
Les prochaines semaines s'annoncent explosives pour le football italien. Le gouvernement veut réduire le nombre de clubs en Serie A de 20 à 18 et compte imposer sa réforme coûte que coûte. De plus, un bras de fer est en cours autour de l'arbitrage, avec la création d'un organisme parlementaire pour remplacer le Covisoc, la commission de surveillance de la FIGC.
Un scandale national en perspective
Le projet de loi proposé par Abodi suscite déjà des discussions. Il contournerait les exigences de nécessité et d'urgence requises pour poser un décret-loi et menace le principe d'indépendance et de neutralité du sport par rapport à la politique. Une agence nommée par le gouvernement qui décide de qui peut jouer en Serie A et qui ne le peut pas fait déjà couler beaucoup d'encre.
Conclusion
Le football italien est en pleine tourmente et la bataille est loin d'être terminée. Le Calcio considère cette initiative comme une invasion du terrain par un gouvernement qui veut avoir son mot à dire dans la gestion du football. Rien ne va plus dans le football italien et les députés devront trancher dans le vif.
