Le banc de touche, nouveau terrain de jeu de Fekir ?
Dimanche prochain, Nabil Fekir devrait fouler la pelouse d'Osasuna. Un événement notable, car le Français n'est plus habitué à débuter les matchs ces derniers temps. Détrôné par Isco, Fekir, autrefois titulaire et même capitaine à son retour de blessure cet hiver, a vu ses performances en demi-teinte le reléguer sur le banc. Manuel Pellegrini, l'entraîneur du Real Betis, a préféré laisser le Français en réserve lors des trois dernières rencontres.
Des rumeurs saoudiennes et un contrat jusqu'en 2026
Alors que son contrat court jusqu'en 2026, des rumeurs persistantes l'envoient en Arabie Saoudite. Une situation qui ne semble pas troubler outre mesure le principal intéressé. "C'est le football, il y a des rumeurs, il y a des moments où tu es un peu en dessous de ton niveau où les gens parlent, mais ce n’est pas le plus important pour moi," a-t-il déclaré aux médias officiels du club.
L'Europe ou la porte ?
La question de l'avenir de Fekir en Andalousie se pose donc avec acuité. Le joueur, lui, préfère botter en touche. "Il ne reste plus grand-chose, nous allons essayer de nous qualifier pour l’Europe, pour nous, pour le club et pour les supporters. Nous verrons ce qui se passe," a-t-il ajouté. Selon Revelo, une non-qualification européenne pourrait pousser le Betis à se séparer de Fekir, les Andalous ne pouvant assumer son salaire.
Un amour inconditionnel
Malgré ces incertitudes, Fekir garde un attachement profond pour le club et ses supporters. "Je n’ai pas de mots pour décrire l’amour qu’ils m’ont donné ici. Je suis sur le terrain, pour redonner cet amour et cette confiance sur le terrain," a-t-il conclu.
Un avenir en pointillés
Ainsi, l'avenir de Nabil Fekir au Real Betis semble s'écrire en pointillés. Entre rumeurs de départ, performances en demi-teinte et amour inconditionnel des supporters, le Français navigue en eaux troubles. Reste à savoir si l'Europe sera sa bouée de sauvetage ou le naufrage de son aventure andalouse.
